Mathieu Romedenne

TÉMOIGNAGE

Mathieu Romedenne

De la viande au lait en Belgique

Mathieu est un jeune éleveur. Après des études générales et un BAC + 3 en Techniques et gestion agricoles, il travaille pendant un an et demi à l’extérieur tout en gardant un œil avisé sur le troupeau Blanc Bleu Belge présent sur l’exploitation de ses parents. Il finit par s’installer et crée un élevage de poules pondeuses bio en parallèle de l’élevage allaitant. En 2014, s’offre à lui la possibilité de reprendre des hectares et un bâtiment proche de chez lui. Sitôt cet investissement réalisé, les allaitantes rejoindront cette nouvelle étable. Mais rapidement il s’avère que ce cheptel ne suffit pas à rentabiliser l’investissement. Mathieu, après réflexion, décide de changer de cap. 

Quand les Prim’Holsteins remplacent les Blanc Bleu Belges 

« Nous avons opté pour une décapitalisation dans le troupeau de Blanc Bleu Belges et de réinvestir dans le bâtiment pour le transformer et y produire du lait » commence Mathieu. Le bâtiment était déjà équipé de logettes sur caillebottis et d’une ancienne salle de traite. « J’ai fait le choix de remplacer la salle de traite par un robot LELY. Je voulais produire beaucoup de lait pour diminuer mon prix de revient et amortir mes investissements. Je savais qu’en terme d’organisation du travail j’allais y gagner avec le robot, mais surtout, j’allais vraiment pouvoir faire un suivi individuel des vaches pour maximiser leur production » rajoute Mathieu. 

Le 3 octobre 2018, les premières vaches sont traites au robot. Mais pour cela, il a fallu monter un troupeau de toutes pièces.  

Mathieu se rappelle ce cheminement. « J’ai acheté tout d’abord des génisses à inséminer en novembre 2017, qui ont vêlé sur septembre et octobre 2018. J’ai également acheté des vaches en lait et des génisses pleines. Au démarrage du robot, c’est une quarantaine de vaches qui sont traites ». Pour satisfaire ses choix d’une production maximale par vache, Mathieu a beaucoup travaillé sur la génétique des futurs animaux de son troupeau, en achetant dans de très bons élevages Belges et Français et en privilégiant la morphologie, de bons aplombs et une bonne mamelle. 

L’alimentation, une priorité absolue pour réussir

Il a fallu d’abord travailler sur les fourrages. Pour cela, Mathieu a pris conseil auprès de ses collègues éleveurs laitiers du secteur. Et puis la question de la complémentation s’est posée. « Quand j’ai monté mon robot, j’ai vu beaucoup de fabricants d’aliment venir me voir. Ils venaient des 2 côtés de la frontière. J’ai rapidement opté pour EVIALIS. J’ai apprécié l’approche de Benoît LECLERCQ qui m’a démontré l’intérêt technique de la formulation de ses aliments. Avec EVIALIS, on travaille la qualité des fourrages, ensuite on recherche, en fonction des analyses, la meilleure correction azotée et enfin, on utilise un aliment de production adapté« . « Pour moi, cette approche est la bonne et ça fonctionne. Si je regarde la quantité de concentré par litre de lait (135 g/litre), pour 34 litres de moyenne, avec quasiment que des primipares, je n’ai vraiment pas l’impression de distribuer trop d’aliment. 

“Avec cette alimentation, mes vaches expriment pleinement leur potentiel. Il y a du lait, des taux, pas de cellules et les VL fréquentent bien le robot (2,9 passages/VL/jour).” 

Mathieu et Benoît expliquent leur choix de complémentation

Des protéines complémentaires à celles de l’ensilage d’herbe avec l’AZOLIS QUALI, puis un correcteur azoté plus protégé au robot avec l’AZOLIS TAUX, afin d’apporter une part importante de PDIA en début de lactation et pour les plus fortes productrices. Enfin, du SOLIS PAROI, un aliment de production de type 4 litres à 24 % de MAT et 1 UFL, 15 % de cellulose (cet aliment est formulé en tenant compte du critère HDF de digestibilité de la fibre, issue de la R&D EVIALIS) pour limiter les risques métaboliques. 

« J’ai confiance en Benoît LECLERCQ, il est toujours de bon conseil, je lui laisse le choix des aliments et nous en discutons. Je suis très à cheval sur la qualité de mes fourrages et j’analyse toutes mes différentes coupes d’ensilage. A chaque analyse, Benoît calcule les rations et fait des ajustements si besoin » nous précise Mathieu.  

Ce jeune éleveur a réussi le pari de monter un troupeau de haut niveau génétique. Les résultats sont au rendez-vous, au-delà même de ses espérances. Pour autant, rien n’est acquis, des pistes sont déjà explorées pour améliorer encore les résultats et Mathieu pense déjà à l’avenir : « Je pourrai aussi vendre des animaux de haut niveau génétique, mais avant ça, je pense qu’avec Benoît nous aurons eu d’autres sujets passionnants de discussion » termine Mathieu. 

De l’autre côté de la frontière aussi, des éleveurs accompagnés par leur technicien EVIALIS mettent en place des solutions performantes et rentables porteuses d’avenir. 

Jean-Louis COURTY, EVIALIS

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